Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 19:13

 

 

  citoyens-libres-et-reconcilies.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la base " politique" tire son étymologie du mot Polis ( ville en grec) et flanqué du prefixe Ique signifie exactement " Gestion de la ville". La Ville comporte des Citoyens, qui, idéalement parlant, devraient être très attachés à son entretien, à son avenir. Mais la nature des Hommes, hélas, n'entend pas forcément respecter l'ordre naturel des choses et préfère assouvir ses fantasmes. Jadis, on mélangeait tout avec les croyances religieuses polytheistes, puis monothéistes, et de là avec ce lien à une entité divine ont découlé les notions de hierarchies qui ont elles-mêmes abouties à des sociétés personnalisées sous lesquels- effectivement- on n'avait pas autant le droit à la parole que maintenant.

 

Aujourd'hui, le problème est tout autre. On connaît l'ère des sociétés dépersonnalisées. Soit des sociétés qui, faisant semblant de rejeter toute notion de transcendalité, ont hélas instauré quant à elles des systèmes de caste, car ceux et celles qui prônent l'applatissement général sont les principaux artisans de ce dit système de caste qui leur permet d'applâtir la société. Depuis la fin des monarchies absolues ont éclos des systèmes caméraux, vu que le Peuple est amené à prendre son destin en main. Ce qui est en soi une bonne chose. A ceci près que ce ne sont pas des gens de la Ville qui se présentent aux élections, mais des individus souvent issus de grandes écoles diverses où on peut entendre des professeurs ( toutes tendances confondues) harranguer les foules en disant qu'ici, au sein même de cet établissement, vous serez amené à être l'elite, à penser pour tout le monde. L'autre cas est celui des candidats non diplômés qui ont des années de militantisme dérrière-eux et qui se sont tout simplement construits en jouant les opportunistes à travers un sytème vénal.

 

En clair, pour se présenter il faut faire partie d'un système.

 

Car le système des partis politiques s'est tout octroyé. Il est prédominant. D'un autre point de vue il est catastrophique sur le plan mental. Car si vous aimez le chocolat blanc rien ne vous obligerait à acheter soi du Galak ou du Kinder Bueno, cependant les publicitaires vous conditionne pour que justement vous fassiez ce choix qui n'était pas votre intention de départ. Les partis politiques c'est un peu pareil et l'abérration est là. Car en tant que sujet j'ai largement le droit d'exprimer mon libre arbitre sur tel ou tel sujet, et en tant qu'être humain je vais être amené à être traversé par des contradictions. Méttons que je sois pour la peine de mort et en faveur de la consommation des psychotropes, est-ce que cela fait de moit quelqu'un de droite ou de gauche?

 

Un parti politique s'appuie sur un projet cynique, celui de consolider sa force en se basant sur un échantillon de la population et de porter haut seulement une poignée d'élus. Histoire de tenir bien en rangs ceux et celles qui deviendront ses militants le parti X va devoir trouver une dynamique. Celle qui marche le plus est Le seul contre tous. Méthode qui permet indubitablement de trier les gens en deux catégories " Ceux qui pensent comme nous" et " Ceux qui ne pensent pas comme nous", voila nous sommes en pleine logique binaire après installation d'oeillère sur la base militante, et on imagine quel est le résultat lorsque un pays a toute une masse de partis qui se sont construits comme cela. D'autant que si les militants vont en venir à s'insulter, à se cracher dessus, voir à se taper sur la gueule, les têtes pensantes, elles, vont souvent se retrouver dîner quelque part dans un restaurant où les chandelles ne manquent pas, couchent ensemble, complôtent ensemble, tractent ensemble...

 

Ensuite, un système de partis politiques permet de tuer l'oeuf. En effet, la majorité des débâts se voient constamment récupérés, galvaudés, parfois passés sous silence pour être l'outil d'un autre qui va essayer de l'utiliser lors d'une jouxte qui aura la résonnance d'un pétard mouillé. Alors que les débâts, dans une Ville qui se respecte, doivent être posés calmement, sans la moindre violence, et doivent permettre- ainsi que le préconise Aristote- de libérer la parôle.

 

Dernier mensonge, on ne gére pas un pays selon son idéologie propre. On le gère dans l'intérêt de l'état. Alors quand certains et certaines accédent à des fonctions, et qu'ils ont été élus pour appliquer le programme de leur campagne, quel ne doit pas être leurs position quant ils vont devoir expliquer à leurs propres électeurs que les mesures proposées sont inapplicables.

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 21:29

 

Encore un mot galvaudé qui ne veut plus rien dire de nos jours, et qui, pris dans sa définition initiale, vaudrait à ses adhérents ou à ses nostalgiques le ridicule total. Il en est de même pour ceux et celles qui  se servent de ce "joli compliment" pour souiller leurs adversaires. A titre personnel j'avoue avoir eu un fou rire lorsque après avoir déposé sur la page officielle Facebook du leader du Front de Gauche un lien internet sur  une contribution Newsring- le débat était Jean-Luc Mélenchon est-il un révolutionnaire?-, un adulateur m'a comparé un jeune élu dont le bras droit serait monté sur ressort d'après certains clichés- alors que la contribution n'était en rien porteuse d'anticommunisme primaire et se demandait simplement par quelle équation miraculeuse un candidat venant du système pouvait-il bien être antisystème ( question valable aussi pour une certaine MLP, par exemple).

 

 

 

 

Malheureusement, à lire certaines actualités, il semblerait que pour tout le monde ce n'a pas été aussi drôle.  Sans revenir sur certaines accusations infondées faisant la une de la presse de caniveau ( pléonasme), sans revenir non plus sur le fait qu'une grande partie des gens gobent n'importe quoi, peut-être serait-il opportun d'expliquer ce que signifie ce vilain mot.

 

 

 

 

Le mot fascisme tire son étymologie du mot italien fesci qui signifie faisceau. En clair, il est déjà question de luminosité, de brillance. Son principal porteur est Benito Mussolini, qui se fera très vite appeler Duce,  Le Guide, si on veut l'équivalent Italien de Führer, de Caudillo, ou de Conducâtor.

 

 

Le projet initial de Mussolini était de reconstruire un empire Romain basé sur un semblant de valeurs christianisantes,  jusqu'en 1938 le dictateur Italien n'avait pas pour intention d'appliquer des lois raciales, même si la guerre coloniale menée en Afrique du Nord avait réveillé chez beaucoup un sentiment de supériorité civilisationnel. Chez Hitler on est nettement plus radical car le projet est de mener une guerre raciale visant à exterminer chaque peuple non-aryen et à vouloir un monde Judenrein, d'où une certaine détestation du christianisme qui selon-lui le symbôle d'une certaine dégénérescence ( enfin tout est dégénérescence chez ce genre d'individu qui prétendent tout savoir).

 

 

A la grande différence du communisme où sur fond de combat égalitaire un ou plusieurs leaders vont oeuvrer en stratège pour s'octroyer le pouvoir, le fascisme est une interprétation primaire du Surhomme de Nietzsche. En gros il faut un "surhomme" qui éclaire le chemin à suivre et pour que ce bonhomme " éclaire le chemin" il va lui falloir structurer une espèce de hiérarchie au sommet de laquelle il commanderait tout bienveillant qu'il soit. Hors, si ce dictateur est le seul qui " puisse voir par-delà la grisaille qui couvre le ciel" personne ne peut le contester et de cet état de fait il " doit s'assurer vraiment" en tant que " point culminant" que toutes les bonnes âmes n'ont d'yeux que pour lui, d'où une militarisation outrancière de la société, car l'Armée, l'Uniforme, représentent l'Ordre, la Hiérarchie, et un moyen d'affirmer sa force vers plusieurs désignés dont le seul intérêt convergeant est: la destruction du Pays à protéger impérativement.

 

 

Il découle alors un ersatz de combat culturel où pour mobiliser les consciences l'être sanguinaire va édifier une propagande, et à ses sous-fifres de pousser le bouchon encore plus loin en introduisant un culte de la personnalité devant lequel tout en chacun doit se soumettre.

 

 

 

 

 

Outre l'uniforme, il y a également la question du Corps. Les premières civilisations judéo-européennes, afin d'effacer les restes de paganisme, ont instauré l'idée que l'Esprit devait prédominer sur le Corps qui n'était rien d'autre qu'un animal. A l'instar du communisme de base, le fascisme est une idéologie travailliste où le Corps est mis en avant. Mais quid de l'égalitarisme cette mise en avant du Corps ne peut se faire qu'au nom d'un " Grand Esthétisme" puisé dans l'antiquité, forcément elle suit une hiérarchie, celle qui va des Hommes aux Anciens Dieux eux-mêmes gouvernés par un Vieux Dieu Terrible ( implicitement, cela " signifierait" que notre clown serait sa dernière incarnation).

 

Pourtant, les juntes militaires espagnoles, portuguaises, ou latino-américaines- copiant ouvertement le fascisme mussolinien- n'ont jamais été tenté de faire appel à la mythologie, bien au contraire car le sentiment d'appartenance à la chrétienté configurait la vie sociale.

 

 

 

 

 

Plus complexe est le cas du Titoïsme qui, outre le nombre de morts et de répréssions, aura su préserver les Balkans des troubles identitaires sévissant maintenant.

 

 

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:04

 

 

Crise d'égo et Pétage de plomb...

 

Morcellement.jpg

 

 

 

Voir deux fleuves fusionner était ce genre de luxe que ne pouvait plus se permettre n'importe qui, surtout de nos jours où le prix de l'immobilier faisait que plus grand monde pouvait se permettre de payer un bras par mois contre quelques kilomètres carrés gourmand d'eau et d'électricité. Du bureau on pouvait voir la Saône se jeter dans le Rhône, de guerre lasse, et quelque part ça avait du bon d'avoir écrasé des tas de gens quitte à leur infliger des souffrances émotionnelles, au moins la nature lui permettait d'assister à ce spectacle mélancolique sous une sempiternelle grisaille plombante. De St Just on avait une vision panoramique de la Capitale des Gaules, voir jusqu'aux confins du Bugey. Un carreau de fenêtres traditionnelle refléta un visage angulaire hissé depuis un manteau en cuir dépenaillé, blême, hâve, les prunelles bleutées incurvées dont les iris étaient enflammées, le tout recouvert de cheveux bruns mi-longs qui partaient dans tous les sens en signe de désespoir.

  • Ah, Andréas. Ça va faire longtemps. La dernière fois c'était quand que tu étais venu me supplier, attends...Ah oui, hier. Quand j'étais au parc de la Tête d'Or, en train de promener mon chien. J'ai pourtant été clair, je veux un roman policier.

Mais au lieu d'avoir le caprice habituel qui durait plus de six mois, il entendit une voix caverneuse proférer:

  • Sale pédale, tu vas regretter ce que tu m'as fait.

Une étreinte s'exerça sur ses épaules et des mains le retournèrent brusquement vers le même faciès empourpré de colère qui répéta à nouveau Sale Pédale tu vas regretter ce que tu m'as fait, durement, sans la moindre once d'humanité, et subitement son front dolichocéphale heurta l'arête nasale cabossée de l'éditeur bedonnant. Jean-Marc Arvanches eut la réaction de se comprimer l'endroit touché en se courbant légèrement, à deux mains bien appuyées, sentant les premières gouttes d'hémoglobines lui passer entre ses doigts boudinés rosâtres, et avant même qu'un cri ne sortît de sa bouche la pointe d'un genoux toucha violemment la zone épigastrique et il se plia en deux, le souffle coupé, retombant sur les genoux, bras ceinturant la bedaine.


Sale pédale tu vas regretter ce que tu m'as fait! Entendait-il encore à l'intérieur de sa boîte crânienne.

  • Ben alors, tantouze à la con. Comment tu disais-déjà? Ah oui, détends-toi! Je t'ai dis Détends-toi putain d'enfoiré de merde.

Andréas Noob souriait à en pleurer, maintenant qu'il allait administrer une raclée à celui qui aura été son pire cauchemar pendant des mois il sentait un effet de libérateur. Il n'était pas homophobe ou quoique ce soit, c'était juste qu'il haïssait Arvanches pour l'avoir traité comme une serpillière. Tout ça parce qu'il fallait écrire une petite commande que l'histoire bonne fille saura oublier. Violemment, il tira les cheveux de l'infâme qui d'habitude zozotait le venin de serpent et transpirait via ses joues poreuses la vaseline à base de graisse de phoque, une pédale en somme, une pédale qui ne pensait qu'à fantasmer sur les policiers scandinaves qui résolvent des enquêtes en combattant le crime, ceci à force de passer chaque vacances sur l'île de Mykonos où on avait le choix entre reluquer les petits culs de gitons potentiels assis sur du sable doré et participer à des enfilades générales au beau milieu d'une piscine où les corps reproduisent des farandoles éphémères, pour ça qu'Arvanches était aux yeux d'Andréas Noob un balais à chiottes, mais pas un homosexuel au sens propre du terme, car selon-lui l'homosexuel avait le mérite de revendiquer un sens de l'esthétisme hors du commun.


 

  • Alors, pédale, tu aimes la merde pas vrai. Hein? Hein! Au point que tu adore plonger les autres dedans. Tarlouze, toi et ton patron vous m'avez bien eu...Mais d'entre tous le collabo c'est toi, sac à merde. Je vais t'envoyer chez les Grecs, tu vas voir...Hein! Sale pédale! Oui, PARCE QUE MOI JEAN-MARC ARVANCHES JE SUIS UNE GROSSE FIOTTE, allez fais-moi plaisir dis-le...Dis-le que tu aimes la merde! Je t'ai ordonné de le dire, pauvre connasse! Dis-le... 

 

 

   D'habitude Arvanches avait ses cheveux grisonnants coiffés comme le perroquet péteux qui se flatte de pouvoir imiter le langage humain, pâle comme un cachet, un oeil gris qui dit merde à l'autre, la bouche en bec de poule qui picote du pain dur et cocotte une voix nasale zézayante attachée de presse du serpent venimeux ayant tenté Eve puis Adam, d'habitude car Andréas Noob lui avait tiré les cheveux par l'arrière et lui beugla de nouveau à moins de dix centimètres de sa gueule amôchée, lui faisant sentir du coup son haleine schlinguant la bibine post-industrielle 8.6 Bavaria boisson nationale des clodos squattant l'espace public et horrifiant les petites gens aspirant toujours à faire partie de la bonne société qui se foutait constamment de leurs gueules, Andréas Noob esquissant un sourire en coin fortement mâtiné de perversion, Andréas Noob postillonnant des Sale pédale en repensant à toutes les moultes humiliations subies au cours des derniers mois:

  • Répéte: JE M'APPELLE JEAN-MARC ARVANCHES ET JE SUIS UNE FOLLE QUI AIME SOUILLER LES AUTRES.

  • Je...Je m'appelle Jean-Marc Arvanches et je suis une folle qui aime souiller les autres.

  • Allez, on continue. JE SUIS UNE GROSS'GROSSE LOPETTE.

  • Je...Je suis une...Je suis une gro...Une Gross'grosse lopette!

  • Et j'aime la merde!

  • J'ai..J'aime la me..J'aime..J'ai...J'ai...J'aime la la me-mer-merde!

  • Mais c'est bien ma pédale, tu fais de grands progrès. Tu te rappelles de notre premier entretien. Non? Moi, ouais...BRAVO POUR TON ROMAN, ON A BESOIN DE GARS COMME TOI...Et moi, naïvement qui ai cru que tu me flattais, pédale...MAIS DIS-DONC TON TRUC FAIT UN PEU ROMAN POLICIER...Là-dessus j'ai sourcillé. J'ai émis une protestation parce que tu vois j'ai passé des jours et des nuits entières à déployer mon phrasé, et toi...ET TOI LA TAPETTE, toi...Toi tu oses me dire J'AI BIEN COMPRIS QUE T'AVAIS UN ÉGO. MAIS TU VOIS TON LIVRE IL NE SE VENDRA PAS. PERSONNE NE VOUDRA ACHETER UN LIVRE QUI TOURNE AUTOUR DE L'HISTOIRE D'UNE CHAISE EN BOIS QUI TRAVERSE LE TEMPS. Connard! La chaise en bois, elle représentait un objet métaphysique témoin de son temps, le temps que je voulais repeindre. La remontée vers le temps, tu sais la chose si chère à Marcel Proust. Tu vois pédale, Proust c'était un homosexuel, pour moi ça signifie que c'était un monsieur respectable et que sa notion d'esthétisme m'imprègne...Alors que toi, ben t'es une pédale! Tu comprends la littérature c'est pas la Gay Pride. NON MAIS TU CROIS QUOI? AUJOURD'HUI LA MASSE DES GENS QUI LISENT VEULENT QUELQUE CHOSE QUI VALENT LE COUP DE JETER VINGT EUROS. OUI, TOI JE TE VOIS...AVEC TON LOOK UN PEU SOMBRE..ROMAN POLICIER...ET PUIS TU TOMBES BIEN J'AI UNE COMMANDE POUR TOI...Sale pédale je vais t'envoyer en Enfer, où tu te feras bien sodomiser par la Bite de Satan.

     

       Andréas Noob réalisa un enchaîné droite-gauche qui causa des coupures aux arcades sourcilières, Arvanches s'écroula sur la moquette grise uniforme et comme par magie il extirpa d'une poche extérieure une forme non-identifiée emballée sous du sopalin blanchâtre, le sourire rageur lui donnant une sensation de puissance Andréas Noob ré-empoigna les cheveux d'Arvanches et déballa le paquet qui aspergea les narines d'Arvanches avec une odeur excrémentielle, Tu sens pédale c'est l'oeuvre de ton clébard au Parc de la Tête d'Or chuchota Andréas Noob qui, de l'autre main, força Arvanches à s'allonger sur le dos.


  • Tu sais que tu as été mon pire cauchemar pendant des mois, ô Pédale. Une fois j'ai rêvé que je faisais connaissance avec une jolie demoiselle, que nous discutions sous un arbre, que je lui déclamais des vers, que nous nous embrassions, que nous nous tâtions, puis subitement elle me prie de m'allonger à plât ventre...C'est là que son doux visage s'est transfiguré en toi, Pédale, et que tu m'as sorti ton classique Détends-toi..Fils de pûte. Travelo. Pervers...Allez Détends-toi. Manges le repas que je t'ai concocté! Fulmina Andréas Noob en forçant l'éditeur à ingurgiter le hors d'oeuvre à base de matière fécale canine. OUI, ANDRÉAS NOOB...ROMAN POLICIER...AVEC DES POLICIERS QUI COMBATTENT LES FORCES DU MAL! Tu...Ce roman devait symboliser la première d'un édifice face à laquelle les oeuvres de Stendhal, d'Hugo, et de Balzac, devenaient abstraites...Mais non, toi c'est la distribution de soupe qui t'intéresse...Pédale! Arvanches eut un haut le coeur et poussa des résidus marronnasses hors de sa cavité buccale en bec de poule, avant de recracher des morceaux entiers humectés de salives et Andréas Noob- toujours armé du sopalin- les ramassa, s'amusa à barbouiller la partie ensanglantée du visage et créa du rouge-marron qui évoquait à la fois une sauce pour préparation culinaire et la couleur d'un tout nouveau Mascara spécialement destiné aux bonnes petites femmes qui se prennent pour des stars.

  • VOUS ARRIVEZ TOUS AVEC VOS ÉGOS DÉMESURÉS, MAIS VOUS OUBLIEZ QU'IL Y A UN LECTEUR QUI VA VOUS LIRE...Ah cette réplique, pédale, elle est d'anthologie. J'AI BIEN COMPRIS QUE TU TE PRENAIS POUR, HEIN..Et toi, pédale, tu n'en as pas un d'égo démesuré peut-être? C'est affligeant, quoi...Non, non, s'il-te-plaît, tu ne vas pas perdre connaissance...Je viens juste d'en commençer avec toi! Poursuivit Andréas Noob qui lui piétina exprés les testicules. AH ET PUIS C'EST RÉAC, LE BOURG C'EST LE NOM DE TON BLED DE PÉQUENAUDS? DIS-TOI QUE TU VAS ÊTRE DANS LE MÊME ÉTAT D'ESPRIT QU'UN SERVEUR QU'UN CLIENT APPELLE PAR " GARÇON, S'IL VOUS PLAÎT JE VOUDRAIS PASSER UNE COMMANDE". ET ENTRE NOUS CE SERA "COUCHÉ" et " AU PIED", TU SAIS UN PEU COMME LES CLÉBARDS!

      Arvanches, décollant son dos du sol moqueté une demi-seconde, poussa un cri étouffé et vomit la grosse partie de la substance bouffée sous la contrainte.


- J'AI UNE COMMANDE POUR TOI. VOILA. ÇA SE PASSE SUR LA CÔTE ATLANTIQUE. LE CAPITAINE BOUCHEREAU EST UN HOMME AIGRI. ON L'A ENVOYÉ AU PLACARD. BOUCHEREAU EST VEUF, IL A UNE FILLE DE SEIZE ANS QUI LUI POSE DES SOUCIS...TU VOIS ELLE SE TEINT LES CHEVEUX EN ORANGE, ELLE SORT AVEC DES GARÇONS QUI NE PLAISENT PAS FORCÉMENT AU PREMIER COUP D'OEIL...L'ADOLESCENCE, QUOI! TRÈS VITE BOUCHEREAU VA PRENDRE EN GRIPPE UN HOMME D'AFFAIRES LOUCHE QUI POSSÉDE UN CLUB DE FOOT...QUELQUES JOURS APRÈS SON ARRIVÉE, UN CAMBRIOLAGE PARAISSANT RÂTÉ DÉBOUCHE SUR LE MEUTRE D'UN BIJOUTIER, QUI S'AVÉRE ÊTRE LE COUSIN DE L'HOMME D'AFFAIRES...ET PUIS IL Y A DES RITUELS SATANIQUES, DE QUOI PROCURER LA CHAIR DE POULE AU LECTEUR...NOS LECTEURS ADORENT QUANT IL Y A DES LÉGENDES DE CE GENRE...ET PUIS TU ME MÉTTRAS UNE HISTOIRE D'AMOUR IMPOSSIBLE..ALLEZ AU TRAVAIL, MONSIEUR L'AUTEUR DE ROMANS POLICIERS. HIN HIN HIN...Bouh, bah...Évidemment, pédale, ça te fait mouiller de l'anus. Sous préssion familiale j'ai du accepter cette commande de merde, mais t'inquiètes pas je me vengerais en temps voulu. MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA? CE N'EST PAS CE QUE JE T'AI DEMANDÉ! ET LES FLICS NE SE PROSTITUENT PAS! ET PUIS C'EST PAS ÇA MARSEILLE! Ce jour-là t'étais infect, pédale. Maintenant, à mon tour de traiter comme tu mérites d'être traité. Tu m'as humilié lorsque je t'ai supplié d'avoir un peu plus de clémence, mais tu t'es foutu de ma gueule...Hein, vous vous êtes dit toi et ta bande d'enfoirés " TIENS, UN PETIT JEUNE...ON VA LUI FAIRE ÉCRIRE UN POLAR...COMME ÇA CEUX ET CELLES AUXQUELS ON FAIT CROIRE QU'ILS SONT DES GRANDS PEUVENT DORMIR SUR LEURS DEUX OREILLES"...Est-ce que t'as une idée de ce que tu m'as fait? Tout le monde sait que c'est comme ça que vous avez toi et tes homologues détruit la littérature. Tout ça pour votre business! JE CROIS QUE JE NE ME SUIS PAS FAIT COMPRENDRE. JE VEUX UN ROMAN POLICIER. ET POUR ÉCRIRE QUELQUE CHOSE DE COMMERCIABLE, TU DOIS DÉTENDRE TON LECTEUR...TU N'EST PAS DÉTENDU. MOI, DES SUJETS COMME ÇA JE LIS PAS...TU DOIS ATOMISER TES LECTEURS...Rectification, à ta place pédale j'aurais dit TU DOIS SODOMISER TES LECTEURS!


   Andréas Noob attérit pieds-joints sur le ventre d'Arvanches et un crachat de sang s'échappa de la commissure des lèvres de ce dernier, avant de se convertir en mince filet qui ne tarda pas à s'intégrer à l'excrément qui se maculait au fil des secondes, et Arvanches s'en râcla les poumons, il était parcouru des mêmes secousses que la coquille d'un oeuf dur laissée trop longtemps bouillir à haute température. Un mécontement fut brièvement lisible sur la moue déformant les fines lèvres élargies d'Andréas Noob. Il n'était pas aller assez loin. Autour d'eux, collée aux murs balzanes de l'intérieur hausmannien, des étagères en contreplaqué retraçaient la carrière du cloporte sur lequel il reprenait appui, de la bouillie paralittéraire tout format estampillée pour chaque opus Editions Héraclès, votre éditeur pour vous servir. Pour le deuxième saut il se receptionna sur l'abdomen et eut l'impréssion d'écraser une membrane de batracien, après tout Arvanches n'était-il pas un crapaud bâveux?

   Alors ses mains défirent la braguette de son pantalon et extirpérent un prépuce rosâtre qui, par le biais d'une petite fente, aspergea l'éditeur dans les vappes avec un liquide jaunâtre aux relents chauds. L'humiliation suprême pour l'un, l'occasion pour l'autre de lâcher un grand fou rire démentiel égalant l'intensité d'une secousse sismique.

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 16:05

 

 

  Théoriquement, la Loi nous autorise à critiquer tous les dogmes. Quelqu'ils soient. En tant que citoyens nous avons tout à fait le droit de penser ce que bon nous semble: que les trois religions monothéistes sont vraiment mal construites, que la version officielle du 11 Septembre pourrait éventuellement présenter quelques points à éclaircir, que nous ne sommes pas les seuls dans l'univers, ou inversement que Hugo Chavez n'a pas le panache d'un vrai révolutionnaire. A condition de ne heurter personne et que ce soit réfléchi. A condition, également, d'accepter la contradiction venant d'en face...

 

Cepedant, tout dépend de la manière dont la chose est formulée...

 

 

 

 

 

Petit retour en arrière

 

D'entre toutes les formes de critiques, la caricature aura toujours été la plus viscérale. En plus elle assume sans complêxe sa nature hideuse et rompt avec le grand idéal esthétisant des élites qui pensent pour tout le monde. Si des fois les caricatures sonnent juste, elles ont aussi le défaut de s'ancrer dans la vulgarité et d'être plus que souvent orientées politiquement. Contrairement à ce qu'on sous-entend les caricatures d'avant étaient bien plus violentes en images que la majorité d'aujourd'hui. Mais qu'on aille pas croire que leurs auteurs avaient la vie facile, loin s'en faut car plus d'un aura été en prison ou bastonné sur place public.

 

Caricature-Louis-XVI.jpg  Caricature-LouisXIV.jpgNapoleonIIIcaricature.jpg

CaricatureTiti.jpgBanania.jpg Caricature-pcf-trahissant-france.jpg

 

Le-diable-bercant-Napoleon.jpgcaricature-marianne.jpgMinstrel-show.jpg

Peri-jaune--le-sourire.jpg

 

 

ci-dessous déssin d'Hermann Paul dénonçant les stéréotypes sur les peuples asiatiques.

Barbarie-civilisation-copie-1.jpg

 

 

De nos jours, en France du moins, aucun journal satirique ne s'est amusé a publier la caricature d'un homme ou d'une femme politique affublé d'un corps de suidé, d'ailes de mouches, et des prémollaires de rattus norvegicus. Pourtant, ça en ferait certainement rire plus d'un. Mais depuis on est passé à un autre extrême, celui de ne plus rire par souci de heurter son prochain et d'éviter les procès pour injures et diffamation sur personne publique ou morale- même si on n'en pense pas moins, voir pire. Bien entendu, il y en a qui titillent un peu nos élus et mouvements associés, sinon ce ne serait plus drôle.

 

Affiche-hara-kiri-de-gaulle.jpgcaricature_gaza_canard-147x250-copie-1.jpgLa-femme-objet-hara-kiri.jpg

 

 

Alors Charlie Hebdo passe pour méchant, alors que c'est bêbête et très facile:

 

Charlie-Hebdo-delarue.jpg Cohn-bendit-bayrou.jpgCharlie-Hebdo-mlp.jpg

 

Si il est indéniable que le dernier numéro de Charlie Hebdo a de quoi indigner une grande majorité de croyants qui ne sont en rien assimillables au térrorisme, on aimerait cependant entendre ces derniers s'indigner un peu plus souvent lorsqu'on retrouve ce genre d'horreur ci-dessous fleurir sur certains sites poubelles impactant le monde musulman...qui appellent au meutre par exemple:

 

Caricature-antisemite.jpgCaricature-antisemite2.jpg

 

A voir aussi que dans le cas de l'opposition frontale ce n'est guère plus reluisant...

Israeli-propaganda.jpgIsraeli-propaganda2.jpgIsraeli-propaganda3.jpg

 

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 16:30

Elite.jpg

 

 

« Chose singulière ! singulière ! Comment accorder cela ? Je vois deux rois — et seulement un âne ? »

                                                                  Nietzshe, Ainsi parlait Zarathoustra

 

 

Le point commun entre les élitismes de gauche et de droite est que de toute manière nous finissons par être infantilisés. D'ailleurs une masse ça ne pense pas, c'est un troupeau de mouton qui doit être sous les ordres de quelques chiens de berger ( NDLR:petits chefs), et la meilleure manière de bestialiser des gens est de contribuer largement à la destruction du vocabulaire, tâche ingrâte déléguée au lumpenproletariat oligarchique: journalistes toutes - tendances confondues- imbus d'eux-mêmes (pléonasme), rappeurs aux textes stériles,  sociologues post-durkheimiens encore plus Bourdieusiens que Bourdieu lui-même, attachés de presse bricoleurs de slogans réduisant la politique à de la com' aguicheuse auquelle ont souvent recours les grandes enseignes, personnalités "undergrounds" qui font leurs propres psychanalyse au travers du Politiquement Incorrect,etc.

 

En gros,pour faire simple, les élitismes de droite et de gauche sont complémentaires, mais tiennent à se différencier par des postures chacune aussi ridicules les unes que les autres. Avec le temps ils trempent dans le démagogique tout en cherchant a atteindre des hauteurs asphyxiantes, et se complaisent à considérer sonate  tout ce qu'un esprit droit et sain prendrait pour un son cacophonique.

 

Mais enfin, vous n'avez pas compris, il faut montrer que l'on est Supérieur, que l'on domine la masse. Là où un élitiste droitier va vous dire solennellement et inflexible " Attention! Le chiffon est rouge!", un élitiste gaucher va quant à lui donner dans la masturbation intellectuelle " Si le chiffon est rouge ceci signifie peut-être que les fabriquants ont crée la teinte exprès pour ce modèle, mais qu'il peut être modifiable de cet état de fait ". On tendrait à croire que l'un est plus enclin au déterminisme que son alter-égo. En fait...oui et non. Tout dépend des sujets dont il est question. Ils cherchent chacun à inverser la tendance à son avantage, mais plongent plus que souvent vers des abysses mentales où une personne saine d'esprit jugerait ridicule de s'aventurer.

 

En tout cas, le schéma conséquentiel reste le même: tandis que la Masse de plus en plus abrutie décide de "se lâcher", plus on monte dans les classes plus on observe des codes instaurés par nécéssité de prouver qu'on incarne l'excellence et qu'on doit alors " se dominer". Vingt ans auparavant on imaginait volontiers que ce dit schéma était appliquée chez le Comte de la Pie Saladière, sorte de vieil aristocrate calomniant sans arrêt le mensonge démocratique. Hélas, c'est dire qu'il est en vigueur chez des profésseurs cégétistes qui vous parle d'égalité et qui ont placé leurs enfants dans des institutions privées- ceci de crainte que leurs rejetons ne fréquentent la piétaille.

 

 

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 08:04

 

Dans beaucoup d'esprits DC et Marvel c'est pareil, c'est la même chose: c'est-à-dire un super héros qui revêt un costume pour sauver le monde. On va pas se mentir, c'est ce qui a fait leurs renommées. Mais pour autant qu'on sâche si c'était ainsi ça ne durerait pas ainsi depuis des décénies.  Pourtant DC et Marvel sont un peu comme Coca et Pepsi, l'un domine le marché américain l'autre vise plutôt le reste du monde- bien que ces dernières années la concurence soit rude.

 

DC Comics

 

 

Justice-League.jpg

 

 

  DC Comics est des deux celui qui arbore il est vrai le côté classique, donc conservateur. Un personnage possédant une identité propre et une situation familliale donnée va s'oublier en endossant son uniforme qui s'avére à lui-seul une institution exemplaire. Par excellence Superman illustre l'idéal du super héro. Puissant, invulnérable, rapide, prêt à donner sa vie pour sauver le monde, et ce sera justement autour de sa figure paternelle que se créera la Justice League of America. La plupart des autres superhéros suivent justement ce schéma, où intégrer la Justice League équivaudrait pour un écrivain de devenir membre d'une Meta-Académie regroupant la crême de la crême.

 

Superman.jpg

 

 

Exception pour Batman et ses alliés inclus dans son micro-univers: Nightwing, Red Robin, Robin, Red Hood, Azraël, Huntress, Catwoman. Batman est le pendant de Superman, il n'a aucun pouvoir, et là où l'Homme d'Acier montre un caractère généreux il se montre cynique, paranoïaque, limite schizophrène. Quelque part c'est le plus ésotérique des héros. Alors que Superman fera toujours ses actions en grande pompe, il préfére la discrétion et n"hésite pas à plonger au fin fond des abysses honnies du commun des mortels. Et étant sans pouvoir particuliers il s'armera de son seul instinct de survie qui l'aménera à s'autodépasser. Ce n'est pas non plus un hasard si dépasse de loin en popularité Superman, qui est en fin de compte qu'une incarnation idyllique d'un certain patriotisme américain lisse et globalisant. C'est là une érreur chez Christopher Nolan de lui avoir presque donné les traits de Mitt Romney dans son dernier opus, The Dark Knight Rises, le vrai Batman se fout complêtement de propagander Républicain ou Démocrate...Il préfére laisser ça à son alter ego Bruce Wayne.

 

batman.jpg

 

Sinon DC est conservateur sous plusieurs angles. La morale est toujours triomphante. Il ne préfére pas s'étaler sur les problèmes personnels de ses personnages, même si les scénaristes ne les dispensent pas de drames. Enfin le conservatisme éditorial de DC vise à une certaine neutralité, les personnages sont ceci ou cela, ils ont des prises de positions qui peuvent parfois les opposer mais s'entendent pour contrecarrer les plans des " méchants". D'ailleurs, cause à un infantillisme ridicule, les principaux adversaires de la Justice League ne se nomment-t-ils pas...The Injustice League ( La ligue de l'injustice!!!)

 

InjusticeLeague01.jpg                                    Injustice League 2

 

DC a eu pas mal de plomb dans l'aile avec des personnages considérés à tort comme secondaires, et qui ont eu tout juste leurs séries.

 

Nightwing.jpg    Captain-Marvel.jpg Red-Hood.jpg

 

Martian-Manhunter.jpg Black-canary.jpg  Red-tornado.jpg

 

DC prise de beaucoup le déterminisme. A chacun sa place soit t'es bon, soit t'es mauvais, et offre très peu de perspectives d'évolution. Commercialement parlant, ça permet de garder le cap et d'être coherent à travers le message simpliste délivré aux adolescents boutonneux.

 

Joker-Darkseid.jpg          Lex-luthor.jpg  CheetahII_02.jpg

 

 

Le trop plein de Superhéros a amené DC à un remodelage de ses personnages phares.

 

justice-league-1-full.jpg

 

 

 

 

Marvel:

 

 

avengers-assemble.jpg

 

Marvel a fait l'exact contraire de DC en faisant de son militantantisme la pierre angulaire de ses oeuvres- chez DC la seule part militante se trouve chez Wonder Woman et ses amazones porteuses d'un ultraféminisme caricatural  ( Simone de Beauvoir sort de ce corps!). Dores et déjà Marvel s'adresse à un public plus réflêchi, capable de voir au travers des images.C'est sous la houlette du génial Stan Lee que ce tournant aura lieu, Stan Lee créateur de plus d'une centaine de personnages.

 

Stan-Lee.jpg

 

A Marvel, donc, on doit les premiers superhéros noirs occupant des places conséquentes et ayant droit à leurs propres

 

 

Black-panther.jpg    Falcon.jpg  Luke-Cage.jpg

 

aventures, sans oublier également le premier superhero gay en la personne de Northstar, ou pléthores de couples mixtes.

 

Northstar.jpgWolverine---Mariko.jpgLuke-Cage-Jessica-Jones.jpg

 

 

Car la plupart des héros marvelliens sont justement passés de citoyens ordinaires à superheros suite des grands chamboulements intérieurs. Le côté politique chez Marvel est on ne peut plus frontal. Entre le nationalisme monolithique de Captain America, l'utopisme de Charles Xavier qui fait écho à celui de Martin Luther King et s'oppose au suprémacisme d'un Magneto rescapé des camps d'extermination nazis, la croyance immesurée de Tony Stark dans l'utilisation des nouvelles technologies, le souverainisme de Black Panther ou de Namor, la mégalomanie ubuesque du Dr Doom, a quoi s'ajoute le projet génocidaire d'Ultron, le rationnalisme scientifique d'Hank Pym, ou encore l'ecologisme shakesperao-sentencieux de Thor

 

  Dr-Doom.jpgMagneto.jpg

Namor.jpgIron-Man.jpgWasp.jpg Charles-Xavier.jpgUltron.jpgThor-marvel.jpg

 

Exception pour les méchants nazis dépeints de façon aussi hideuse que leurs idéologie en elle-même, et pour le lone wolf fascistoïde et détestable Franck Castle alias The Punisher.

 

Red-Skull.jpgBaron-Zemo.jpgArnim-Zola.jpgMadame-Hydra.jpgVon-Strucker-copie-1.jpgPunisher.jpg

 

La grande force et aussi la grande faiblesse de Marvel tient justement à la diversité de ses personnages repertoriés en groupes homogènes ( X-Men, Fantastic Four) et hétérogènes ( Avengers, Champion of los angeles, Illuminati).Niveau ligne éditoriale Marvel a fait du bon notamment avec les chapitres Civil War, Uncanny X-Men, Ultimate Avengers, les différents volumes de Spider-Man, le bon et le mauvais avec la franchise Hulk, et du n'importe quoi avec Who do you trust qui narre l'abracadabrante invasion Skrull ou le tout dernier Fear Itself qui prouve bien que les scénaristes sont en panne d'inspiration.

 

Super-Skrull.jpgSpider-Skrull.jpgHulk.jpg

 

Néanmoins, à l'inverse de DC, les rôles ne sont pas toujours fixés et les personnages peuvent à tout moment tourner leurs vestes ou envoyer se faire voir leurs supérieurs hiérarchiques, chose encore inconcevable chez les héros de DC structurés par des visions pyramidales.

 

 

Wolverine.jpg

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 23:22

 

Rouge-brun.jpg

 

Au lendemain des sordides massacres de Srebeniça des intellectuels Français pro-bosniaques- quise prenaient pour des personnages de La Condition Humaine- se sont entendus pour qualifier d'autres énerguménes qui avaient pris position en faveur de la Serbie, et vu qu'il se trouvait que pas mal gravitaient autour de l'Idiot International dirigé par un Edern-Hallier aussi bouffon que mégalomane- Edward Limonov, Patrick Besson, Alain Sanders, Jacques Vergès- et qu'Edern-Hallier avait tenu cette phrase complètement stupide " Il faut réconcillier Doriot et Thorez" , alors nos croisés-capés en ont déduit qu'il existait forcément une mouvance rouge-brune adulant les deux Moustachus du Mal qu'on ne présentent plus. Ceci fera les choux gras d'un mauvais auteur de polar -car il y en a de très bons- qui ira jusqu'à accuser Maurice Rafsjus (sic??!!) de faire partie d'un complot.

 

Plus sérieusement qu'un pseudo-philosophe qui arbore un brushing au beau milieu d'un camp bosniaque, et nettement plus nuancé qu'une figure intellectuelle cisaillant un film qu'elle n'a pas vu, le livre de Dominique Wolton sur les Rouges-Bruns est nettement plus informatif sur ce genre de mouvement hybride qui a eu plus de répercussions dans les pays Eurasiens, dont la Russie qui sera passé du communisme étatique brutal à l'ultra-capitalisme sauvage avant d'embrasser le règne d'un Ivan le Térrible contemporain pourfendeur de Tchétchènes et d'opposants variés: punkettes provocatrices, ex-champion d'échecs insoumis, et...nazbols mélangeant influences Mussoliniennes et Leninistes ( d'un regard occidental ça fait quand même peur).

 

 

 

San-Kia.jpg

 

 

Hors, voila ce qui a entrainé la naissance de cet article.  Un mouvement nommé Indymedia qui prétend combattre le racisme ( ce qui est louable en soi) s'est emmêlé les pinceaux en attribuant le terme en question aux Cercles des Volontaires, salissant au passage les responsables du site plus le président d'un parti qui se déclare ouvertement hostile à toute forme d'autorité Européenne ( UE, BCE, Euro). Sauf que ni le Cercle des Volontaires, ni l'UPR puisque c'est le parti dont il s'agit, n'ont dit que pour remédier à la crise actuelle il fallait instaurer un régime de mille ans qui allie des valeurs nationales et socialistes. De nos jours seuls des déments croient en des conneries pareilles. Ensuite, s'intérroger sur le Onze Septembre ne fait pas de vous un négationniste, un négationniste c'est un pauvre cave qui nie un fait mille fois prouvé. 

 

D'autant que les rouges-bruns Français ou ouest-européens ne sont pas du tout ultrasouverainistes mais plutôt favorables à un Eurasisme racial, alors que chez les mouvances ultracitoyennistes on n'a pas fini de compter le nombre d'adhérents d'origines diverses.

 

Puis et alors... Qu'est-ce que ça peut foutre qu'untel ait mangé à la table d'untel ou d'unetelle? On se croirait dans Closer, ma parole. Remarque, peut-être que plus tard l'on apprendra qui a couché avec qui...En attendant, l'article donne dans le sensationnalisme au lieu de rétorquer en termes d'arguments, c'est symptomatique des mass médias désinformateurs.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 14:24

max-weber1.jpg

 

  Selon Max Weber ( photo ci-dessus) le Capitalisme tel que nous le connaissons est d'ascendance Protestante, et plus spécifiquement Calviniste puisque c'est dans le rigorisme strict que l'Homme accomplit son oeuvre dont Dieu sera seul juge. Effectivement, le Catholicisme a toujours éprouvé de la répulsion dans tout ce qui touche au matériel, le spirituel étant à ses yeux plus salvateur- ce qui fait que les métiers dit d'argent étaient montrés du doigt et ont échus aux Juifs que maints décrêts dégueulasses considéraient comme inférieurs. Luther et Calvin, principaux acteurs de la Réforme, ont quasiment manifesté un vif intérêt à maîtriser les flux économiques. Car quiconque maîtrise l'économie peut aspirer à maîtriser son environnement.

 

Pourtant, toujours aux yeux de Weber, son invention propre remonte au temps où l'Inde allait connaître ce que de nos jours on appellerait aujourd'hui des troubles identitaires, car l'Inde antique connaissait alors l'essor de deux religions concurentes à la religion du pays ( l'Hindouïsme): l'Islam et le Bouddhisme. Pour se prémunir de cet essor les Hindous ont alors façonné ce modèle de caste au sein duquel les rôles sont bien définis: le Clergé, l'élite libérale-conservatrice, une bourgeoisie et le reste qu'on considère un peu comme un chien auquel il faut donner des os à ronger. Car les concepteurs des castes ont bien calculé leurs coups. En définissant ce modèle ils ont non seulement soumis leurs semblables à leurs petits pouvoirs, mais forcé aussi les Bouddhistes et Musulmans Indiens à recopier ce concept, ce qui fait que ces derniers - divisés- ne pouvaient pas envisager de faire front commun. Et de fait la croyance en une entité supérieure devient utilisée à des fins personnelles, chacun embrigadant comme il se doit des pauvres bougres, quitte à faire germer des tensions intra ou intercommunautaires et quitte à prendre le risques de tensions intracastes.

 

Dans notre société moderne et laïque où tout en chacun appartient avant tout à une communauté nationale, on retrouve ce type de concept au travers des phénoménes identitaires. Aucun hasard si on retrouve dans certains mouvements ou certaines revendications un versant libéral-conservateur qui veut maîtriser l'Identité de manière culturelle et monaitaire, et un versant religieux qui veut configurer ses croyants pour les utiliser à des fins toutes sauf religieuses. En faisant prévaloir le groupe sur l'individu, au mépris même de ses libertés individuelles définies par une constitution que tout le monde empiète, on conditionne ou reconditionne celui-ci pour en faire un petit pion à sacrifier dans une gigantesque partie d'échecs.

 

Un exemple frappant est celui des couples dit mixtes. Mis a part si les deux familles sont évoluées et s'entendent, ou que les principaux concernés n'aient pas établis des périmètres de barbelés, il y a fort à parier que le couple va être l'enjeu d'une lutte interfamilliale qui va tourner autour de l'appartenance conféssionnelle ou éthnique, ceci pour des enjeux civilisationnels ( la pérénité) et donc économiques ( plus on sera, plus on sera fort). Je te donne ma fille si tu te convertis, et si tu t'engages à faire ce qu'on te dit parce que chez nous c'est comme ça et pas comme ça. Sauf que nous ne sommes plus aux années où des bédouins se faisaient des coups en douce pour trois chèvres six vaches.

 

Dernier cas, celui de la règion où j'habite: la Provence. Au temps médiévaux les villages ruraux ont tous connus le temps où leurs étendues étaient sous le fief d'un seigneur féodal qui règne jalousement sur son térritoire. Au point qu'ils se tapaient sur la gueule avec les térritoires voisins. De nos jours il y a encore des restes. Certains ne vont pas là-bas parce que la colline d'à côté représente une frontière mentale, d'autre ne vont pas à X alors que le village n'est qu'à seulement trois kilomètres de chez eux. Mieux encore, chaque ville a appliquée la théorie de Max Weber. En effet, hormis les grosses entreprises, la plupart suivent la théorie des cercles concentriques qui vont des membres familliaux à l'étranger, en passant par les cousins, les amis, les amis des amis, etc. Bref, si tu veux un job il faut être introduit. Ce qui fait que dans un premiers temps les dernières populations arrivantes se sont heurtées à des murs, et aussi bien des Français de souche venant de régions autres que des personnes d'origines nord-africaines, subsahariennes, Antillaises, ou Turcophones disposant ou non de la nationalité Française. Ce qui aménera par la suite ces dernières à reproduire le schéma sur lequel il se sont cassé les dents.

 

Seulement, après, il ne faut pas venir se plaindre de voir des marchés communautaires en pleine expansion.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 08:58

Tirage-dans-les-pattes-copie-1.jpg

 

 

Hé, saviez-vous qu'hier soir Sophie et Hicham discutaient entre quatre yeux et ont lancé chacun des regards furtifs, mais lourds de sens, vers Gilbert toujours assis, là, à textoter avec ses conquêtes d'un soir. A mon avis, Gilbert il finira pas le mois ici...

 

Pas un jour de travail ne se passe sans qu'on n'entende des affirmations à propos d'untel et de l'acte qu'il a fait répréhensible selon la loi des Ploucs. C'est maladif. Il faut croire que certains n'ont que ça à faire, regarder dans l'assiette du voisin En théorie, lorsque vous vous rendez à votre travail vous faîtes ce que vous avez à faire et vous ne rendez des comptes qu'à votre hiérarchie, pas à vos semblables et encore moins à des subalternes. Théoriquement aussi, vous n'en avez rien à foutre qu'untel soit pédé comme un phoque, que Stéphanie s'est tapée successivement Mohammed et David, que Marianne soit toujours en retard parce qu'il y aurait soi disant des bouchons devant l'école où vont ses enfants, ou bien que Machin ouvre la porte de sortie de secours pour aller se griller une clope.

 

Oui, mais tout ça n'est que de la théorie.

 

Parce que les entreprises ne sont plus vraiment des entreprises et ne sont plus rien d'autre que des jungles où le chacun pour soi règne. L'humanité existera dans ce milieu quand les cochons auront des aîles. Car en milieu d'entreprise l'égocentrisme vous gagne. Si au départ vous n'en aviez à foutre de Machin, de Pierre, de Paul, ou de Jacques, il peut arriver qu'un jour vous ayez une prise de bec avec l'un des principaux concernés ou que celui-ci ou celle-là vous critique dérrière le dos tout en vous disant bonjour avec un sourire de piranha, ou pire qu'il ou elle vous fasse un coup de p* alors que vous ne l'avez pas vu venir. Evidemment, parce que c'est humain, vous avez envie de rendre la monnaie de sa pièce à celui ou celle qui vous apparaît momentanément comme étant la pire ordure sur terre que le monde n'ait jamais enfanté, avant de vous rétracter quelques jours plus tard, de prendre un pot avec la personne en question, de fraterniser autour d'un café sérré immonde contenu dans un gobelet plastifié, et puis de tirer une salve bien forte dérrière le dos de la personne que tôt ou tard un lèche-botte patenté finira par répêter en l'amplifiant bien sur, en ajoutant des choses qu'il ne vous serait même pas venu à l'esprit de formuler.

 

Ajoutons que certains patrons, idéologie margouline oblige, s'en lave les mains et plutôt que d'y mettre terme préférent au contraire foutre d'avantage de merde du fait que des employés occupés à se tirer dans les pattes c'est pas très gênant pour continuer à perpétrer certains agissement. Les délégués syndicaux ne sont pas non plus des anges en la matière, puisque déclarant de vive voix que le margoulin nous exploite ils peuvent camoufler ainsi des antécédents tels que des enveloppes épaisses ou des voyages gratuits.

 

On a aussi le cas de la délation au travail, exercice auxquels s'adonnent des graines de collabos histoire de pouvoir gratter quelques centimes supplémentaires. Enfin, et aussi, il y a l'inénarrable pression qui n'est qu'une excuse pour justifier des attitudes ou des actions que la bonne morale met à l'index.

 

A la base toute entreprise est construite pour produire et fructifier son capital. Le problème est que ce genre d'environnement, où les individus sont pris pour des chiffons qu'on tord et qu'on finit par jeter, est tout sauf productif, et que très vite des problèmes explosent à la gueule des hauts dirigeants qui essaient en vain de dormir en se disant Nous avons atteint nos objectifs, l'essentiel est fait. La vague de suicide qui a touché des grosses entreprises telles que Renault, ou France Telecom sont des exemples révélateur, concrètement ils nous font entendre que les murs sont en train de se fissurer.  C'est partout pareil. On pourrait prendre l'exemple Suisse, mais au vu de l'actualité économique récente de plus en plus de citoyens Suisses déplorent que leurs conditions de travail se dégradent. Evidemment, la Suisse n'offre pas les mêmes conditions de travail infâmes que l'Arabie Saoudite réserverait à un ouvrier Bangladais. Le problème du tirage dans les pattes est qu'il survient lorsque des employés n'ont plus rien d'autre à faire, lorsqu'ils ne sont plus dans une situation productive.

 

link

 

link

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 23:51

 

Poubelle-murale--Porte-d-Aix-face-a-la-station-J-copie-1.JPG

 

 

La vérité est que le Marseille actuel a pour socle le règne de Gaston Defferre, que Thierry Le Luron qualifiait justement de grand spécialiste lorsque celui-ci a échu au Ministère de l'Intérieur. Defferre a appauvri Marseille, si bien que sous Vigouroux elle faillit être mise sous tutelle administrative. Les choses se sont nettement empirées sous Gaudin, et ne parlons pas des casseroles socialistes qui ont de beaucoup contribué.

Contrairement aux puantes sornettes identitaires lues en bas, le facteur communautariste est moins développé à Marseille qu'à Paris ou Lyon. Cependant, et effectivement, ces dernières années on peut trouver dans certains quartiers des affiches UOIF ou bien sur les vritrines de Kiosques celle d'Israël Magazine. Mais là encore- et on touche du bois- Marseille n'a pas de clones Soraliens, Goldnadeliens, Bouteldjiens, et j'en passe. Y allant parfois dans cette ville au passé singulier il m'arrive de transiter par des quartiers divers et variés, où les gens ont encore un sens de l'hospitalité rarissime.

La délinquance qui touche les quartiers nord de Marseille, puisque c'est d'elle dont il s'agit, est en fait la faute du secteur social et de tout cet amas de psychologues, de sociologues, ou d'éducateurs qui ayant versé auparavant dans un angélisme ô combien risible s'aperçoivent que leur idéaux ne tiennent pas la route face à la réalité, et que depuis faute de voir les choses en face ceux-là préfèrent encore fantasmer sur des belles valeurs tout en restant solidement ancré dans leurs dogmatismes post-communistes. " Il ne faut pas être méchant avec ceux qui nous ont fait du mal, mais chercher à les comprendre", ou cerise sur le gâteau " Un travail conséquent doit être fait avec les familles, et c'est pour ça que l'enfant en difficulté doit rester près de sa famille". Oui, mais quand les familles en question sont défaillantes...Comment on fait? Comment on fait lorsque le père n'arrive pas à joindre les deux bouts et passe la totalité de ses journées au bistrot, quand vous avez une mère limite dépressive à force de subir la pression sociale? Ou bien comment on fait lorsque- littéralement parlant- des parents s'en foutent? Comment on fait lorsque on est face au cas d'enfants ou d'adolescents qui, n'ayant jamais pu aborder la sexualité avec leurs proches, n'ont qu'en matière de référence des films ultra-violents ( Scarface) ou pornos stéréotypés qu'ils prennent au premier degré, et qu'ils- de facto- en viennent à réduire la femme à une espèce d'objet qu'on siffle dans la rue, qu'on aborde avec une rudesse inouïe en lui jetant du " Toi t'es bonne, t'es charmante, j'ai envie de te b*"...Comment on fait?

Peut-être faudrait-il revoir l'urbanisme des villes pour commencer et arrêter avec les délires de quartiers huppées et de zone HLM, qui dans les deux cas sont contradictoire avec nos valeurs démocratiques.

Partager cet article
Repost0